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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 14:58




Originaire de Montpellier, le groupe sous sa forme actuelle, est né de la séparation des membres de l'ancienne formation Foutamilia. Reformé depuis près de un an et demi, sous l'appellation FOUTA, le groupe a pris ses affaires en main, et a sorti en juin 2000 son album, L'eau et le feu. Avec à sa tête le chanteur, tchatcheur RhumJ, FOUTA est un groupe Reggae habitué à la scène, qui balance un son énergique apte à remuer les salles, tout en conservant une base musicale Roots. Les textes, chantés en Français sont militants et revendicatifs mais gardent néanmoins un esprit optimiste et positif. Nous avons rencontré RhumJ et certains membres du posse, à Montpellier, une rencontre très naturelle, que nous vous rapportons ici...
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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 14:50



 


Chronique écrite par Benoit Georges le mercredi 18 avril 2007

Pressure Sounds ajoute une pierre à la grande histoire du dub avec cette réédition d’un album de Keith Hudson de 1982. Moins révolutionnaire et précurseur que "Pick a dub" sorti 1974, mais toujours épaulé par un Soul Syndicate forcément magistral, "Nuh skin up", se compose principalement de versions dub issues de l’album "From one extreme to another". Producteur indépendant et dentiste du ghetto à ses heures, Keith Hudson se fait remarquer en 1968 avec le hit Old fashioned way de Ken Boothe. Il fait également partie des premiers producteurs à immortaliser la voix des deejays U-Roy ou Dennis Alcapone sur ses versions. En 1972, il produit S 90 Skank de Big Youth, allant jusqu’à transporter une véritable moto dans le studio pour les besoins de l’intro. La personnalité artistique de Keith Hudson est cependant difficilement réductible à ces quelques succès de producteur : bidouilleur et chanteur peu orthodoxe, il se caractérise, un peu comme Lee Perry, par ces textes profonds sous forme d’incantation et de chants discordants. Cette démarche, pour le moins conceptuelle et déroutante, le guidera jusqu’à sa mort: incompris de la majorité du public jamaïcain, son œuvre sera par contre une inspiration majeure pour la scène dub anglaise. Du point de vue du son proprement dit, ce "Nuh skin up" reste assez classique au regard de ce qui se faisait à l’époque. Les riddims de Soul Syndicate, utilisés sur l’album "From one extreme to another" sorti en 1979, sont néanmoins de grande qualité. Les arrangements dubs qui les mettent en valeur sont par contre caractéristiques du travail de Keith Hudson : bien chargés en basses, très aérés et mystiques, ils s’étendent sur certains titres pour atteindre presque 7 minutes. La voix envoûtante de Keith Hudson accompagne les différentes ambiances et donne la tonalité sur chaque intro. On passe des tranquilles Ire Ire, Keeping us together, Desiree (dont les accords d’intro ressemblent à s’y méprendre au Jammin de Bob Marley) ou Bad things (décliné en deux versions et utilisé pour le titre Sharing the night together de Delroy Wilson) aux morceaux plus sombres comme Troubles, No commitment ou Words, noyé sous les orgues et les effets modernes. Complétant parfaitement le triptyque débuté par la réédition des albums "Pick a dub" et "Brand", "Nuh skin up" achève de mettre à la disposition du plus grand nombre cette musique expérimentale et avant-gardiste, côté obscur de keith Hudson, surnommé à juste titre « the dark prince of reggae ».
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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 13:10
 



Quatre ans déjà qu’on attend le retour sur disque du collectif de Wellington. Il faut dire qu’après le succès du précédent « Based on a true story » en 2005, la bande avait enflammé les scènes du monde entier, donnant d’ailleurs lieu à la sortie d’un « Live at the Matterhorn ». Ici, DJ Fitchie à la production nous a concocté une musique entre soul synthétique, funk, reggae et dub planant avec un Joe Dukie au chant s’adaptant à tous les styles. On plonge dans cette musique au groove lancinant où la longueur des morceaux permet au combo néo-zélandais d’installer ses atmosphères. « Big BW » est un morceau hypnotique parfait pour la méditation. « Pull The Catch » est un pur moment de reggae, loin d’un reggae roots jamaïcain mais qui ravira les amateurs. D’autres morceaux évoluent au cours des minutes comme le séduisant « The Camel » avec la chanteuse britannique Alice Russell, plutôt jazzy-soul jusqu’à l’apparition surprise de cuivres « éthiopiens » pour le plus grand bonheur de nos oreilles. « The Nod » débute avec un sample d’harmonica pour un cross-over de blues et de soul avant l’intervention des cuivres plus funky pour finalement nous amener au cœur de la Nouvelle-Orleans. Passée la "fraicheur" apparente de cet album, il faut avouer que les néo-zélandais s'en sortent plutôt pas mal !
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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 16:37



1 Third World - Sonny Okosun 0
2 Carry On - Sabanoh 75
3 You Can Make It - Cloud "7"
4 Still Searching - Bongos Ikwue & the Groovies 
5 Leaking Heart - Sabanoh 75
6 Destiny - Victor Uwaifo & his Titibitis
7 Kokolioko - Miatta Fahnbulleh
8 Fire In Soweto - Sonny Okosun

Black Star Liner (a reference to Marcus Garvey's dream of a pan-African shipping line) is a unique collection of reggae music produced on the African continent, where this Jamaican musical style has become a powerful symbol of black liberation and pride. These vital performances, from Nigeria, Sierra Leone and Liberia run the gamut from convincing-sounding "Roots Rock" numbers to experiments in "Afro-reggae" fusion, and are performed in English, French, and a number of indigenous languages. The first collection ever of African reggae.
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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 17:13

Note : +
Origine du Groupe : Jamaïca
Style : Reggae
Sortie : 1979 
Tracklist :
Nobody Here But Me
Blessed Are The Meek
Slave Driver
Jah Love
Babylon Is Falling
True Experience
For Once In My Life
Walk In Jah Light
Jungle Fever
Thanksgiving
00000000000000DOWNLOAD
Biographie par Meex

Lincoln Thompson, non affilié aux autres Thompson du Reggae, commence sa carrière dès le début des années 70 en enregistrant pour Studio One 3 cuts qui malheureusement n'atteindront pas les oreilles des mélomanes avertis de l'époque mais qui, néanmoins, attirent l'attention par la profondeur roots des textes. On retrouve un de ses morceaux sur la compilation Pirate's Choice (nom donné après qu'une compil' pirate tourna au Canada et fut officialisée par Coxsone sous ce nom ironique). En fait, la rencontre entre la musique et Lincoln remonte dans les années 60 quand il faisait partie des Tartans (Dance all Night). "Live it up to your name" et "True experience" (1er mix) sont 2 classiques de chez Coxsone qu'il quitte pour monter son propre label GOD SENT. Il s'octroye les services de Cedric Myton ( he Congos), Keith Peterkin et Jenifer Lera de chez Studio One, le tout sur le son de Royal Princes puis Royal Rasses. Sortent alors 2 tueries " Love the way it should be " et surtout " "Kingston 11" (sur la vie dans le ghetto) qui se vendent comme des petits pains en Jamaique et en Angleterre. Ceci leur vaut d'être repérés par le label BALLISTIC RECORDS qui optimisera à corps perdu sur le groupe. La promo du 1er album "HUMANITY" fut démesurée (financièrement), l'album contenant les 3 tubes de chez Coxsone auxquels s'ajoute le magistral " San Salvador ", hommage étonnant à ce pays qui sera tout de même l'une des tueries incontournables du sound Lloyd Coxsone (UK) en cette année 1979. Le groupe tourne toute l'année et en 1980 parait toujours chez Ballistic " EXPERIENCE". L'album est critiqué de toute part : le mélange reggae pop rock ne séduit pas les fervents adeptes qui le boudent. Il ne séduira d'ailleurs personne. Joe Jackson, chanteur rock réputé outre-manche s'associe a la production, et joue le piano du 3ème album "NATURAL WILD" qui non plus ne sera pas du goût des amateurs du 1er album. Ces deux erreurs vont contribuer a la faillite du label (les originaux Ballistic sont donc devenus rares et chers !) et Lincoln sur cet échec, retourne en Jamaique, nous sommes en 1981. Il reste inactif et indifférent aux évolutions de la musique jamaicaine des années 80, il tente un come-back avec des enregistrements loin de la qualité de "HUMANITY" et se retire peu à peu, n'enregistrant que sporadiquement en Jamaique et en Angleterre. Il s'éteint paisiblement en 1999. Il faut tout écouter, sélectionner et n'écouter que les morceaux préférés (qui peuvent être nombreux) pour apprécier pleinement ce chanteur à l'inspiration profonde et à la voix unique. Signalons que le label Orange Street (UK) a réédité en double CD les 3 premiers albums avec en bonus les CD dub qui étaient pressés sur label blanc à très peu d'exemplaires qui sont aujourd'hui des perles très rares. Seuls ces 3 albums sont intéressants et valent l'investissement même si le livret ne contient pas les paroles qui figuraient sur les vynils.
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Although it's generally considered inferior to the more popular Humanity, Prince Lincoln's follow-up album Experience is every bit as good, in my opinion.  The welcome release of True Experience gathers together not only the Experience album, but its dub version, Harder-Na-Rass.  This set doesn't contain the more well-known hits like "Humanity," "San Salvador," and "Kingston 11" that are found on Humanity, but the material is just as solid, and there are more songs (not hard to do, since Humanity had only 7), which should please fans to no end.  Supported as usual by the Royal Rasses -- who at various times included singers like Cedric Myton of the Congos, Devon Russell, and Jennifer Lara, and backed by musicians like Leroy "Horsemouth" Wallace, Earl "Wire" Lindo, Ernest Ranglin, Headley Bennett, and Tommy McCook -- the sound of True Experience follows in the same vein as the vibrant, soulful, eclectic Humanity.  Despite the support of the Royal Rasses, the driving force here is still Prince Lincoln, who wrote, arranged, produced, and played guitar on this album (and oh, by the way, he sings too).  Despite some early minor hits, Prince Lincoln never received the level of success that he deserved, due likely in no small part to his image as a crossover artist.  While I understand that some reggae purists might be a bit put off by his inclusion of funk, R&B, rock, and folk elements -- and other listeners might not appreciate the upbeat, up-tempo, "happy" sound (accentuated by his high-pitched, vibrating vocals) -- but I find True Experience undeniably appealing.  A few tracks, like "Thanksgiving" and "True Experience," have a more a more standard, laid-back roots reggae rhythm, but most of this album is exuberant, propulsive, and toe-tapping, which may actually disguise the fact that the messages put forth are serious, spiritual, and socially conscious.  Listening to songs like "Walk in Jah Light," "Babylon Is Falling," and "Slave Driver," you might get caught up in the happy-go-lucky sound, but looking at the titles, it's evident that there's a message behind the music.
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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 14:09




REVIEW : MARTIN CAMPBELL  - TAKE A LOOK

Martin Campbell est né en 1955, en Allemagne, où son père, officier anglais, était posté pour un temps. En 1957, alors que martin n'a que 2 ans, son père est muté en Jamaique, au Up Park Camp Barracks. Trés vite, il intègre une école militaire où il se découvre une veritable passion pour la musique et vers l'âge de 7 ans, on peut dire que Martin est un pianiste accompli. Dans la moitié des 60's, Martin et sa famille redéménagent et s'installent à Halfway Tree. C'est à cette même periode qu'il se voit offrir son premier lecteur / enregistreur à cassettes, lequel lui permettra de s'enregistrer lorsqu'il joue du piano.
En 1968, une fois de plus, il quitte la Jamaique et gagne le sud de l'Angleterre. Mais, son amour pour la musique jamaicaine, grandissant chaque jour un peu plus, il acquiert dans un petit magasin specialisé, toutes les nouvelles sorties reggae. Lorsque l'on évoque avec lui ses influences, il cite toujours Horace Andy, Dennis Brown & Fred Locks, ainsi que la majorité des chanteurs de la fin des 70's / début 80's, avec une mention particulière pour l'album "General" de Dennis Brown.
En 1979, Martin, se procure son premier enregistreur 4 pistes (Teac) qu'il utilise avec une table de mixage 8 pistes (Alice) et c'est ainsi que débute les premices du Channel One UK Sound.
En 1982, de retour à Kingston, il va faire un tour dans le studio des frères Hoo Kim, le fameux Channel One et là il se prend une véritable claque. C'est décidé c'est ce son là qu'il veut reproduire ! Un peu plus tard, il rencontre Jo Jo Hoo Kim, sympathise avec lui, et lui permet d'utiliser le nom de Channel One UK. C'est le début de la carrière musicale de martin Campbell, qui devient producteur, arrangeur, musicien, chanteur,... Maintenant, Martin vit en Angleterre, est taxi, et enregistre et se produit ponctuellement. Son prochain opus, résulte de la rencontre avec le groupe de dub français : High Tone. Sortie prévue courant 2005 !

Biographie par Steppin Warrior

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 17:13
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Born the youngest son of Vivienne Johnson and renowned musician Winston "electric dread" Mcanuff,Matthew was born in 1986, Kingston Jamaica and grew up in Sedburgh North East Manchester.He was introduced to stage performance at age 9 which aided is blossoming career .Matthew then went on to recording professionally at age 13 which led to the compilation of his first two singles "I know" and "cruising",recorded at First Rise studio.Due to academic pursuits,the young musician paused his musical endeavor to complete his studies at Knox College High.After graduating,he spent two years at Knox Community College before reigniting his musical flames.He then returned to kingston where he started recording with Builders music and The Uprising Band led by drummer (his eldest brother) Rashaun "Black Kush" Mcanuff. it was then he created songs such as "acoustic melodies'."set me free"."life in the past" and others.After which he released his hit single "Be Careful" with Earl "Chinna" Smith on Makasound "Inna Di yard" vol 2 production which got heavy rotation on France Inter and Radio Nova in France and debut 1 on Natty Dread sampler.

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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 14:53
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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 14:47
Review by Nova Planet :
Avant de faire une carrière solo, beaucoup de chanteurs jamaïquains sont passés par le trio vocal, très à la mode dans la période 60-70’s. Outre les Wailers, on se souvient des Abyssinians, de Black Uhuru ou des Wailing Souls. A l’époque, on voyait donc souvent trois compères aux locks naissantes se balader de studio en studio à la recherche d‘un producteur. En 1969, Sugar Minott, chanteur et producteur légendaire avec ses labels Black Roots et Youth Promotion, a fondé son premier groupe avec Tony Tuff et Derrick Howard: les African Brothers. Accompagné par les meilleurs musiciens de l’époque, dont l’omniprésente section cuivre des Skatalites, le trio développe un style allant du early reggae au roots typique des 70’s qui intègre les premières influences rasta. Un groupe à revisiter absolument, rien que pour le fabuleux hit Father Lead Us. Rarement un morceau vous aura pris au corps de cette façon.
Smaëlb | 07.02.02

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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 18:59
Tracking:
  1. Side A
  2. 1. Echo Ranks - Shinobi Warrior
  3. 2. Santanu - Shinobi Dub
  4. 3. Reload Warrior
  5. Side B
  6. 1. Warrior Queen - Burn Britona Burn
  7. 2. Burn Britona Burn
http://www.dubterror.co.uk/
Dub Terrorhttp://www.myspace.com/dubterror
http://www.myspace.com/echoranks

 Dub Terror - Shinobi Ep
Review by Culture Dub
Après son 1er 10'' 'Technology' signé chez Universal Egg et déjà épuisé, on retrouve Dub Terror au controle pour le vinyl 'Shinobi Ep'...  Sur cette 27ème sortie du label on retrouve un superbe roots reggae avec Echo Ranks et une version dubstep avec Warrior QueenNeil Perch... suivie des versions dub aux basses vombrissantes... Original et à l'écoute de son temps, big up

Effectivement sur la face A on retrouve sur 'Shinobi Warrior', une superbe performance vocale de Echo Ranks sur un Roots Reggae Riddim du futur suivit de la version dubbée !!!  Sur la face B, Warrior Queen, que l'on a déjà découvert à Culture Dub avec The Bug, nous dévoile toutes ses capacités de Ninja et nous livre une superbe version sur le dubstep de Shinobi ' Reload Warrior' où les basses sue des gros sons de sound system vous feront vibrer avant de finir en ethno-dubstep avec au sampler DJ Santanu pour la version 'Burn Britona Burn' qui surchauffera les dancefloors...

Un gros big up à Neil Perch qui est derrière le label Universal Egg et nous propose un 10'' original, du dub des annèes 4000 ???


English Version

The A-side features a superb vocal performance by Echo Ranks on a Retro\Futuristic roots reggae riddim, complimented by the dub too. On the B-side, Warrior Queen shows her ninja skills up in full delivering a huge, weighted dropping dubstep sinker. Reload! The bass will make your 8-bit soul shake. Smoothed through rolling basslines and contrasts leaving everything broken and spent. It's the artful dodger slamming through shinobi in broken pixels, praying to a degenerate saviour to lift you out of the bass-ments…

The release also features an exclusive live visual mix by VJ KARBORN.

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