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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 15:00

http://1.bp.blogspot.com/_nWZ3GF1WqAM/TGBPP3aDVhI/AAAAAAAACuE/izuafPLTShQ/s320/2dl3u5f.jpg

http://malarodriguez.com

http://www.myspace.com/malarodriguez

Orgine du Groupe : Spain
Style : Rap
Sortie : 2010

Dirty bailarina es el cuarto álbum de estudio de Mala Rodríguez.

El título es una especie de personaje conceptual creado por la propia artista. "Es un trabajo de ciencia ficción. El personaje principal es 'Dirty Bailarina', el cual me inspiro mi tataranieta. La acción transcurre en un tiempo alternativo, solo hay que reflexionar el punto donde estamos, para darnos cuenta hacia donde vamos... En ese lugar arranca el álbum, desde ese marco ella muestra su música, todo lo que siente y por qué... 'Dirty Bailarina' son palabras que unidas, evocan una imagen concreta. La imagen de una mujer que expresa su arte sin miedo a ensuciarse".

"A medida que iba escuchando los versos y las melodías en mi cabeza... me iba dando cuenta de que Dirty bailarina sería un álbum diferente. He querido mostrar todo lo que tenia en los bolsillos, la búsqueda del ser es la mayor de las aventuras. Lo más destacable es que además de seguir hablando de lo social, hablo del amor".

"A veces da igual lo que pasa ahí fuera, lo que importa es lo que pasa aquí dentro, es entonces cuando aparecen mensajes universales, transcendentes que nos tocan a todos, como hermanos que somos, mas allá de la critica consciente o del puro divertimento".

Un disco compuesto por 12 temas, más 1 inédito solo disponible en su edición digital.

Grabado en Atlanta (Estados Unidos). Colaboran en las labores de producción el americano Focus (Dr. Dre, Beyonce, Busta Rhymes, Jennifer Lopez, Cristina Aguilera) y los españoles Griffi y Sr Tcee.

"La rapera Mefe ha sido mi invitada, tenía muchísimas ganas de compartir un ritmo con ella, tiene mucho talento y estoy feliz de que sea parte de ".

"Tener a Estrella Morente como broche ha sido algo, absolutamente maravilloso".

Con un sonido rítmico, y con letras de carácter social.

No pidas perdón es el primer avance.

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Tracklist :
1.En la linea
2.Nene
3.No pidas perdón
4.Galaxias cercanas
5.Prima
6.Interferencias
7.Yo no mato el tiempo
8.Ama
9.Por eso mato
10.Un corazón
11.Flores,vitamina y mucho sexo
12.Patito feo
13.La mala

 

mp3

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 17:00

http://www.rapelite.com/multimedia/coversons/FEFE%20JEUNE%20A%20LA%20RETRAITE.jpg

http://www.fefe-lesite.com

http://www.myspace.com/fefessc

Origine du Groupe : France
Style : Rap Fusion , Alternative
Sortie : 2009

NEWS !!! Desktopify this player HERE

Encore un qui va poser des problèmes aux disquaires ! Où ranger Féfé, ex-Saïan Supa Crew ? Trop groovy pour rester au rayon chanson, trop mélodique pour être raccord dans les bacs hip-hop. Le trentenaire livre un premier album, Jeune à la retraite, gorgé de bonnes ondes. A ranger, sans hésitation, sur l’étagère des belles surprises.

Sac à dos vissé sur les vertèbres, look de tortue ninja, Féfé (ou Féniksi) a tutoyé le succès avec son groupe, le Saïan Supa Crew. Mais, après la séparation du collectif rap éclectique en 2007, ce trentenaire originaire de Clichy-la-Garenne se trouvait un peu trop à l'étroit dans le strictement hip-hop. Il avait envie de soul, de reggae et de chanson. Envie de retrouver l'ambiance de ses dimanches en famille au son de Fela Kuti, Bob Marley ou Sam Cook. Envie de faire plus que "jouauter", à l'oreille, avec les instruments qui lui passent dans les mains.

Et l'artiste a travaillé. Dans la lignée de G padpo sur le premier album du Saïan, Jeune à la retraite propose une alliance détonante entre guitare sèche, batterie bien en avant, cuivres chaleureux et voix mi-rapée mi-chantée. Fils caché de Tété et Outkast, Féfé n'a pas fait les choses à moitié. Il est allé solliciter Dan The Automator, producteur mythique et co-créateur de Gorillaz. Leur collaboration va laisser des traces tenaces sur les pistes de danse : Dans ma rue et son gimmick reggae ou C'est comme ça, véritable éruption de bonnes vibrations.

Entouré de musiciens solides, le trentenaire caresse aussi bien la funk (Mes héros) que le reggae (Ride Home en duo avec Patrice). On comprend pourquoi il aura mis dix ans pour accoucher de ce premier disque. Quelque soit l'habillage, limite Yelle sur VPC ou complètement acoustique avec Être père, Féfé reste juste, à la fois sensible et espiègle. La preuve, grâce à ce Jeune à la retraite, que ça a du bon de vieillir.

par Ludovic  Basque
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Fefe - Bio
envoyé par Fefe


Tracklist :
1. Jeune à la retraite (3:29)
2. Clichés (3:22)
3. Dans ma rue (3:54)
4. Mes héros (3:18)
5. C'est comme ça (3:43)
6. Miss Wesh Wesh Yo (3:29)
7. Cherche (4:04)
8. Pause (3:19)
9. VPC (3:54)
10. Ride Home (3:10)
11. Être père (3:09)

 

mp3

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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 15:00

http://blog.rocktrotteur.com/wp-content/uploads/2010/05/oxmo-puccino-1453.jpg

http://www.oxmo.net

http://www.myspace.com/oxmopuccino

Origine du Groupe : France , Mali
Style : Rap Fusion , Hip Hop
Sortie : 2010

Hip Hop / Paris / le 05 Mai 2010. "Mais où est Billie? On ne sait pas. A la Cigale sûrement pas."

Mais où est Oxmo? Ah ça je sais, lui pour le coup il y était !

Devant une salle complète et comblée, rassemblant les fans d'avant et d'après « Lipopette Bar », le black Jacques Brel nous propose un show de presque deux heures, accompagné de ses musiciens dont il ne semble plus décrocher. L'atmosphère est à l'image du flow et des paroles : prenante, planante, intelligente, jamais vulgaire, sombre mais bon enfant ; l'homme est passionné, aime se donner, apprécie et encourage le retour du public, partage réellement sa musique avec lui.

Du hip-hop certes, mais bien plus que ça en fait : du jazz, du funk, du rock, de la chanson, de la poésie... Sur scène, ce n'est pas que Oxmo Puccino, mais bien un groupe dans son intégralité qui se produit. Du clavier à la batterie, tous jouent leurs rôles respectifs à la perfection, s'amusent en contre-temps, se mettent en avant le moment venu et savent se retirer avec classe pour laisser leur place aux autres.

De fait le public - qu'il s'agisse des aficionados de la première heure ou de ceux post Lipopette – répond présent, touché par cette simplicité et ce naturel qui permet de passer d'une "chanson française" comme « Quitte moi » à un rap du XIX de la bonne époque comme « Black Mafioso ».

Secouer la tête sur les beats, ingurgiter les paroles, réfléchir, bouger, oublier : la nostalgie prend et colle un sourire béat aux lèvres pour s'envoler de nouveau sur des slaps de basse funkies. Tout est là, riche, hétéroclite, complet et unique, à l'image de l'homme et de son groupe.

le fidèle Marien
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Tracklist :
01 - L'un de nous deux
02 - Tirer des traits
03 - Où est Billie
04 - 365 jours
05 - Soleil du Nord
06 - Les unes, les autres
07 - Black Popaye
08 - J'te connaissais pas
09 - Alias Jon Smoke
10 - Quitte moi
11 - Medely Opéra Puccino :
12 - J'ai mal au mic
13 - Mama Lova
14 - Interlude : Bad Boy for Life (sample P.Diddy)
15 - Naître adulte
16 - L'arme de paix
17 - Le cactus de Sibérie
18 - Sur la route d'Amsterdam
19 - Interlude
20 - Master Ciel
21 - On danse pas
22 - L'enfant seul

hd dvd rw

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 14:00

http://www.soulculture.co.uk/wp-content/uploads/2010/06/Ghostpoet-Sounds-Of-Strangers-EP.jpg

http://www.myspace.com/ghostpoet

Origine du Groupe : U.K
Style : Rap Fusion
Sortie : 2010

Obaro Ejimiwe est notre Ghostpoet. MC britannique originaire du Niger,  il propose un hip hop expérimental imaginatif. Maniant La rime espiègle et le flow chaleureux,  le jeune homme nous accroche rapidement avec ses petits morceaux sympathiques.   Petite surprise des plus réjouissantes : la collaboration avec l’excentrique Micachu  en piste 2. On y retrouve le son bien particulier de la demoiselle qui marie joyeusement ses arrangements lo-fi et son chant au flow  du rappeur britannique.

par Toujours un coup d'Avance!
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Tracklist:
1. Gone
2. Morning feat. Micachu
3. Longing For The Night
4. Love Confusion

mp3

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 21:30

http://cover7.cduniverse.com/CDUCoverArt/Music/Large/superd_6860347.jpg

Note :

http://www.myspace.com/combatwombatforpresident

Origine du Groupe : Australia
Style : Electro Dub Hip Hop , Ragga
Sortie : 2005

From Wikipedia :

The band's name came about because they used to drive around in a camouflage painted van that looked like a giant wombat.

...one day whilst we were touring around the desert with our solar powered sound system (Labrats) my mate Rufus said why don't you call your band Combat Wombat... so we did.
—Monkey Marc[1]

Monkey Marc met Izzy in Darwin in 1998[2] where they started up a solar powered party political sound system.

She had this whole solar-powered sound system that she had hooked-up to this old quad-bike, a four-wheeled pedal bicycle. It was basically pedal and solar-powered. I arrived with my decks and my mixer, a sampler and an 808 drum machine, and that was kind of the start of Lab Rats and Combat Wombat
—Monkey Marc[3]

Elf joined the band in 2000 after they all met whilst living together in a squat in the heart of Sydney.

The squat lasted two-and-a-half years. It was the venue of many benefit parties for the forests, land rights and Lake Cowal. It had alternative movie nights, dumpster picnics and many thriving underground and grass-roots gatherings
—MC Izzy[2]
We had this warehouse out the back that became known as the Pigeon Poo Palace, and that's where we started jamming with Elf Tranzporter. We were doing heaps of free parties and Reclaim The Streets parties at the time. So he'd just rock up and start doing some rhymes, and we just started up this friendship
—Monky Marc[3]

DJ Wasabi joined the band in 2002.[1] Their first real performance as Combat Wombat was on a Channel Seven music program[3]

Of course, it was heavily censored. The song was about four-and-a-half minutes long, but by the time Channel Seven got hold of it and cut up the footage of us performing live, they chopped it down to about a minute-and-a-half. They'd taken everything out of it, you know, there were lines about Nike exploitation of workers, Shell drilling hell and none of that was in there. But they left in the stuff about cops selling smack and stuff). It seemed fairly obvious who the program sponsors were.
—Monkey Marc[3]

This led to the release of the band's debut album, Labrats Solar Powered Sound System, and their subsequent signing to Elefant Traks. The band released its second album, Unsound $ystem, in March, 2005.[4] Within a week of its release, Unsound $ystem was receiving airplay on Triple J, with the single, "Qwest" reaching #2 on the Net 50.[5] Unsound $ystem features a number of guests artists such as The Herd's Ozi Batla and TZU's Seed MC, but the most confronting cameos are from MCG and SMS: two Afghan refugees who had escaped from Woomera detention centre.

We knew these guys from Woomera and bumped into them and invited them in to record. I played them a song, an emotive arrangement of gypsy strings, and they just tried to write whatever they could. They had never rapped and wanted to know what this song was about. I said, 'Displaced people.' They wrote this rhyme in Persian that was pretty much like, 'Why has God forgotten us? Why are we the forgotten people?' They were beautiful guys and we recorded it in an hour and took them out for pizza. Unfortunately they were locked up and sent to Baxter.
—Monkey Marc[5]

 

 

Tracklist :
01 - Displaced peoples [ft. chris mutiny]
02 - Alternative energy [ft. ozi batla]
03 - Lost paradise
04 - Qwest [ft. seed mc]
05 - Star wars [ft. ozi batla]
06 - Redneck shock jock
07 - Police brutality [ft. ozi batla]
08 - Days like these
09 - A loggerrhythm
10 - Radio woomera pt. 1
11 - Radio woomera pt. 2
12 - Milk cow mantra
13 - Corruption dub
14 - Human shields
15 - Clockwork [ft. raceless]
16 - End of the world dub

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27 juillet 2010 2 27 /07 /juillet /2010 16:00

http://www.parisdjs.com/images/big_dada/Infesticons-Bedford_Park_b.jpg

Note :

http://www.mikeladd.net

http://www.myspace.com/likemadd
Origine du Groupe : North America
Style : Alternative , Rap Fusion , Spoken Word , Punk , Breakcore
Sortie : 2010

Ultime volet d’une épique trilogie, Bedford Park met fin à une aventure humaine et artistique unique en son genre. The Infesticons reprennent les armes pour la dernière fois et nous les avons suivi dans les décombres d’une ville en proie à la torpeur. Mais laissons donc aux Mcs ce qui leur appartient, à vous la rédaction …

A l’origine du mythe, il y a Mike Ladd, mc prolifique et producteur de son état, fer de lance d’un mouvement que l’on appelle le « Spoken Word » qui consiste en une sorte de poésie orale proche du slam. C’est après quelques albums bien accueillis qu’il entreprend de créer sur le label Big Dada, une trilogie musicale mettant en scène une guerre sans merci que livrent les gentils Infesticons à l’encontre des vils Majesticons. Ces derniers projettent de conquérir un New York alternatif situé dans une dimension parallèle. c’est donc à nos héros qu’il reviendra la dure tache de botter l’arrière train de ces envahisseurs mal intentionnés dans un joyeux bordel sonore mélangeant sans vergogne punk, funk ou encore Hip-Hop.

Bedford Park situe l’action tout juste après la bataille, et Blokin’ Door Anthem ouvre ce dernier acte sur une ville fumante d’où résonnent un vieux morceau punk, une voix s’élève, éraillée par les épreuves, encore sous le choc des combats.

On reprend vite du terrain, on arpente les débris où l’on retrouve quelque personnage fantasque comme ce Dirty Ol’ Man Athem qui semble plutôt remonté … une majorette défile les genoux écorchés lançant très haut son bâton sale sur ce Plan Anthem à l’instru festive et forcément décalée …

Puis subitement un parc se présente à nous, intact encore préservé du tulmulte par un immeuble qui jadis lui faisait de l’ombre … Forever Anthem sera le seul titre réellemnt optimiste de ce témoignage héroique … court moment de répis car il faut déjà repartir !

Les scènes et les protagonistes se suivent, le Hip-Hop se fait de plus en plus expérimental et les frontières entre les mouvement musicaux vollent en éclat. Le combat final fut difficile mais la victoire est bonne.

Les gentils ont encore sauvé le monde, non sans faire de dégats mais l’histoire se souvriendra surtout de cette poigné d’hommes libres qui ont bravés les styles pour défendre leur idéaux … Une excellente fusion tirant partie de chaque univers musical, du pain bénit pour les curieux !

par Williams
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Tracklist :
1 - Blockin' Door Anthem
2 - Gonna Anthem
3 - Dirty Ol' Men Anthem
4 - Plane Anthem
5 - Forever Anthem
6 - Kick Anthem
7 - Hang It Up Anthem
8 - Word Sin Anthem
9 - Give Em Anthem
10 - Bombs Anthem
11 - Get Along Anthem
12 - Sky's Anthem
13 - Outro

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 11:00

http://www.rap-francais.com/imgs/pochettes/La%20Rumeur%20-%20Regain%20de%20tension%20Pochette%20CD.jpg

Note :

http://www.la-rumeur.com

http://www.myspace.com/larumeurofficiel

Quand il y a de l'agressivité en face, obligé de parler sur le ton de la menace, question de dignité.

Deux ans après le splendide L'ombre sur la mesure et dans l'attente d'un procès pour diffamation publique envers la police nationale, La Rumeur est de retour avec un disque offensif - évidemment offensif. Son titre, sa pochette, ses sons et ses textes : tout converge vers le déchaînement d'une attaque violente mais précise. Car au-dessus de ce Regain de tension plane l'ombre du procès, et derrière lui de la police, d'une justice souvent complice, de la politique sécuritaire, et finalement de tout ce qui tend à faire perdre Nom, prénom, identité...

En résistance à ces ombres, La Rumeur affirme justement plus que jamais son identité, bâtie autour de propos à double-tranchant, sans cesse perchés sur un "mince fil qui manque de casser d'un coup"... La précarité de cet équilibre se ressent d'ailleurs souvent dans le timbre de la voix quand La Rumeur rappe à bout de souffle et avec les tripes, notamment Hamé (Ils nous aiment comme le feu) et Philippe (Quand le diable est au piano). Mais c'est surtout dans les textes que La Rumeur joue au funambule, car les formules extrêmes se succèdent, notamment chez Philippe et Ekoué qui entretiennent une violence exprimée par des insultes gratuites, des propos lapidaires, et des prévisions menaçantes. "De la confiture pour les porcs" : voilà ce qu'offre en somme La Rumeur. Car pour les censeurs, radios, syndicats de police et autre Ministère de l'Intérieur qui douteraient encore de la haine que leur porte La Rumeur, chaque rime se dresse et la leur vomit en pleine face : vulgairement certes, mais aussi avec poésie. Et le vacarme devient arme :

A nous le bruit, et ses effractions en série
Son sous-sol, ses clés d'acier, et ses clés de sol
A nous le bruit, à nous le bruit

D'une plume toujours aussi aiguisée et littéraire (tout comme celle de Mourad), Hamé s'adresse dans Inscrivez greffier au tribunal, "n’exprime aucun regret", et invoque contre sa propre personne l'article 25 bis, alinéa premier : expulsion du territoire pour atteinte à la sûreté de l'Etat. Cet excellent morceau solo, nourri entre autres du texte boucher La violence et l’ennui de Léo Ferré, rejoint les couplets du même Hamé, dans P.O.R.C et le superbe Ils nous aiment comme le feu, tous obsédés par la censure et le procès à venir.

Pendant que la censure peine de tous ses efforts
Et que d'obscurs syndicats de porcs
En cas d'encombrantes bavures invoquent le coup du sort
Et nous convoquent leur état-major...

Dans un style beaucoup plus brut et quasi-parlé, Ekoué se charge d'enfoncer violemment le clou déjà planté par Philippe dans son réquisitoire Soldat Lambda, en faisant preuve d'un cynisme incendiaire notamment dans Les mots qui me viennent : "et oui je siffle la Marseillaise, et je te baise, c'est comme ça". Le respect envers l'hymne national, envers la police, des concepts aussi foireux que celui d'intégration ou des euphémismes de type "bavures", autant de Mots du maître "à suivre à la lettre" que pourrait recenser Hamé pour mieux leur "tordre le cou"...

Quand le diable est au piano
Qu'il joue la note de trop
Quand le piano est au diable
Ce que la corde est au cou des présumés coupables

En point culminant de l'album, Quand le diable est au piano offre une atmosphère sombre et funèbre parfaitement maîtrisée, avec une entrée en scène apocalyptique de Philippe qui déclenche quatre couplets et un superbe refrain nous entraînant au cœur du crime policier… c’est-à-dire au cœur de la prétendue diffamation : coup de maître qui démontre par ailleurs l'alchimie remarquable opérée entre les quatre membres du groupe, tout comme les deux autres excellents morceaux collectifs que sont A nous le bruit et le plus étonnant Paris nous nourrit, Paris nous affame (où le groupe se voit épaulé pas l'ancien guitariste de Noir Désir Serge Teyssot-Gay).

Inutile de dresser une comparaison avec l'album précédent, d'en regretter des aspects ou d'en réclamer d'autres, que ce soit dans les sons comme dans l’écriture : Regain de tension est un disque de circonstance, par lequel La Rumeur marque au fer rouge l'année 2004 de prises de position tranchées correspondant tout à fait à son époque et à son actualité. En ce sens, cet album est tout simplement parfait.

par PJ
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Origine du Groupe : France
Style : Rap Fusion , Hip Hop
Sortie : 2004

Tracklist :
01. l'encre va encore couler
02. a nous le bruit
03. ils nous aiment comme le feu
04. soldat lambda
05. p.o.r.c. (pourquoi on resterait calme)
06. inscrivez greffier
07. nom, prénom, identité
08. paris nous nourrit, paris nous affame
09. les mots qui me viennent
10. quand le diable est au piano
11. maître mot, mots du maître
12. nous sommes les premiers sur...(bonus track)

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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 15:00

http://media.paperblog.fr/i/227/2273088/playlist-review-septembre-2009-part-01-L-4.jpeg

Note : ++

http://www.myspace.com/herrmuttlobby

Non, connu sous le pseudo Nongenetics, Mc et beatmaker pour les Californiens de Shadow Huntaz, sort Hunter en association avec le trio de nerds belges Herrmutt Lobby et le trublion Cupp Cave. Un disque à la base réservé au public japonais, signé sur l'éclectique label tokyoïte, Catune (on y trouve le post-rock de Toe, le doom de Boris). A l'ère du self-service discographique 2.0, ces treize morceaux ont bien sûr fini par arriver à nos oreilles. C'est tant mieux.

Brassage expérimental de sonorités 8-bits, glitchs tous pourraves, bleeps de TO7 et électro-hop endiablé, les instrus des belges fournissent un terrain de jeu hors norme à un MC qui, loin de son crew, n'en demandait pas tant.
D'un capharnaüm gonflé de grosses basses bien grasses où Non s'éclate comme au premier jour (Knock Knock), aux entrelacs de scratchs déviants, de beats futuristes (le génial Magic Men, le moins percutant Kiiroi Kon'bou) ou défoncés d'une ligne de basse démoniaque (Im In), en passant par des ambiances de fin de guerres technologiques (Fresh Bruises), on pense rapidement aux atmosphères fumeuses et oppressantes qu'El-P savait distiller à ses collègues, Vast Aire et Vordul Mega en tête (Welcome To Hell est un modèle du genre). A d'autres moments, c'est un Mario Bros. défroqué, bourré au mescal qui prend les rennes d'un P(sycho)-Funk malade (l'instrumental Panic On Funkatron).
Mais au-delà de ces quelques comparaisons, notre gang de pervers s'amuse à propulser leurs titres vers d'autres mondes, aux confins du dub (Save That Shit, cybernétique et drogué à point) et de la musique d'extra-terrestre (les deux remix hallucinant de Cupp Cave), où l'hybridation devient un mode de vie, l'ergot de seigle et son acide lysergique le seul mets comestible.

Un drôle d'endroit où pas mal de Mcs et autres faiseurs hip-hop se devraient d'aller faire une cure. Imaginez, à force d'écoutes, l'horizon se pixelisant. Et à l'instar du personnage sur la jaquette, une envie folle de cavaler en bougeant vos cheveux comme des dératés. Résultat garanti, essayez moi ça et vous verrez !

Chroniqué par Yvan
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Origine du Groupe : Belgium
Style : Rap Fusion , 8 Bits , Hip Hop
Sortie : 2009

Tracklist :

01/ Splash screen
02/ Magic Men
03/ Fresh Bruises
04/ Panic On Funkatron
05/ Im Lost
06/ Save That Shit
07/ Welcome to Hell
08/ Im In
09/ kiiroi kon'bou
10/ Bruised bonus
11/ Knock Knock
12/ Saved (Cupp Cave RMX)
13/ Miamga (Cup Cave RMX)

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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 13:30

http://www.netweed.com/prohiphop/graf/lookdaggerssufferinstyle.jpg

Note : ++

http://www.upabove.com

http://www.myspace.com/lookdaggers

Origine du Groupe : North America

Style : Rap Fusion , Hip Hop

Sortie : 2008

Tracklist :

01. Introlude
02. That Look
03. Call U Later
04. Before You Say No
05. Youth Is Getting Restless (feat. Phileano)
06. Valiant (feat. Existereo)
07. Know Turning Back
08. Beautiful Freak
09. Shades Of Orange
10. You're Not Talking To Me
11. New Wave Spazout
12. Falcon Gentle
13. Final Toos
14. Now A Word From Our Sponsor

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Autant jouer cartes sur table d'entrée : jeter un œil à la foisonnante discographie de Alex Ocana est synonyme pour beaucoup du manque récurrent d'un petit quelque chose pour atteindre le palier supérieur. Le dernier geste est le plus compliqué à accomplir mais il est celui qui fait rentrer le travail d'ensemble dans l'excellence d'une tâche accomplie avec maîtrise. Pour 2Mex, c'est avant tout un léger raté chronique qui égratigne significativement chacun de ses albums à tel point qu'aucun ne puisse être, à ce jour, considéré comme un sans-faute de bout en bout. Aucun avant ce long jeu des Look Daggers. Douze pistes qui viennent sanctionner près d'un an d'attente entre la mise en bouche que constitua "The Patience EP" et la sortie à proprement parler de ce "Suffer In Style".

Il faut dire que, dans l'intervalle, la curiosité des auditeurs avait été plus que stimulée. Les plus impatients étaient même agacés d'avoir à attendre si longtemps pour voir 2Mex et Isaiah Ikey Owens œuvrer dans les grandes lignes, sur la longue durée. Poussés, même, jusqu'à la frustration par un Up Above Records qui nageait alors en eaux troubles et promettait avant tout de priver l'album d'un écrin physique dans un premier temps. Un geste qui aurait pu s'avérer proprement scandaleux au regard de la qualité de l'ensemble. Dix ans que 2Mex s'essaie à de multiples formules : en duo, en collectif, en solo, pour des résultats allant du très bon au très anecdotique. Longtemps, il a été question de réfléchir à ce qu'il manquait à ce rappeur au talent véritablement indiscutable ; tant sur disque que sur scène.

La force de "Suffer In Style", c'est d'abord d'apporter une réponse nette à ces interrogations : il manquait ce qui fait vraiment le personnage de 2Mex, une partie de ses premières amours d'adolescent qui ne se reflétaient que trop peu dans sa musique. Amateur averti de rock indé à la sauce 90's, grand fan de The Cure, Talking Heads et consorts, il paraissait inévitable que 2Mex essaie d'incorporer ces influences dans sa musique. Ici et là, un saupoudrage plus ou moins attentif ouvrait de nouveaux chemins pour le chicano, sans que ceux-ci ne s'affichent véritablement comme une alternative crédible et exploitable sur la durée.

Mais lorsque 2Mex se trouve rejoint par un musicien de la qualité de Ikey Owens, la donne est d'emblée changée. A la baguette, le clavier de The Mars Volta. Il est l'artisan de cet album, celui qui a sûrement le mieux saisi ce qu'avait à dire 2Mex et le meilleur moyen pour le rappeur de le faire. En résulte un album qui pioche dans un espace musical que l'on rechigne à aborder. Ce mélange rock/rap qui a souvent fait la part belle aux déjections musicales sans grand intérêt et ne s'est jamais véritablement établi comme un genre dit "sérieux" auquel il conviendrait de prêter attention. Mais "Suffer In Style" offre un mélange proprement inédit où les riffs débridés, les puissantes nappes de synthés, la batterie et les percussions empruntent des passages où le flow de 2Mex peut s'engouffrer avec toute la vigueur qu'on lui connaît. Et ce sans l'apport d'aucun sampler ou séquenceur sur l'ensemble du travail du groupe. Une première dans la discographie de 2Mex.

Preuve de cette évolution, les Look Daggers se sont empressés de reprendre quelques anciens morceaux d'Alex Ocana pour les insérer dans un environnement plus à même de s'adapter à l'ambition affichée. En témoigne le tout bonnement excellent 'Falcon Gentle', au rythme funky entraînant où la basse entretient ce duel permanent avec une bardée de notes au clavier. Au milieu de l'affrontement, 2Mex bouffe le micro et l'antipop pour délivrer un des moments forts de l'album ; le tout de finir dans un déballage instrumental de haut vol : "Tonight's my songs are what I'm sending you". Dans un genre tout à fait opposé, 2Mex confesse à tous son penchant pour les Californiens Eels via cette reprise étonnante et touchante de 'Beautiful Freak'. A mille lieux de l'ambiance globale de l'album, un espace de confession au milieu d'une tempête lyricale où 2Mex laisse vraiment parler sa voix intérieur et laisse sortir tout ce qu'on ne pouvait jusque là que soupçonner en lui.

Alex Ocana l'avoue lui-même : la présence de ce groupe de musiciens lui a permis de s'ouvrir complètement et de se découvrir finalement très à l'aise aux côtés des instrumentistes. Ikey et 2Mex ont ainsi débauché une douzaine de proches pour participer aux divers enregistrements. Deux bassistes, quatre batteurs, cinq guitaristes et un percussionniste, rien que ça. Sans compter les multiples voix additionnelles pour venir doubler les refrains et autres "backs" vocaux et la présence d'un Existereo évidemment comme un poisson dans l'eau dans cet univers qui semblait aussi taillé pour son look de punk sur le retour et son flow explosif. A tel point qu'il vole presque la vedette au rappeur hôte et déchire 'Valiant' comme à chacune de ses apparitions. Les instruments deviennent alors tout petit, en fond de scène, pour laisser les deux protagonistes en découdre au micro.

"Suffer In Style" est pourtant un assemblage ingénieux de passages instrumentaux accrocheurs et d'apparitions lyricales savamment dosées. Personne n'oublie combien 2Mex pouvait, par le passé, s'avérer parfois un peu trop prolifique en terme de rimes, transformant ses LP's en des objets exigeant parfois un certain effort pour en faire le tour d'une traite. Sous l'apparat des Look Daggers, 2Mex joue avec cette musique qui offre une latitude intéressante à ses délires vocaux et à cette énergie reconnaissable entre mille. Lorsque sa voix trafiquée passe du susurrement au hurlement débridé sur 'Know Turning Back', on comprend vite qu'on est ici en présence d'un rappeur à l'aise comme il ne l'a jamais été.

A dire vrai, on ne peut trouver sur cet album un faux pas ou une sensation de trop plein qui viendrait ternir une fois encore le bilan. Les dispositions du collectif tout entier se présentaient aux prémices du projet comme un volcan endormi qui ne demandait qu'à exploser avec rage. Ikey Owens s'est avéré capable de mettre à profit son expérience et son talent pour imaginer cette musique et la modeler à l'image de ce groupe rassemblé le long de l'aventure. 'Shades Of Orange' en guise de symbole de l'évidente supériorité des Look Daggers sur (quasiment) tout ce qu'à produit 2Mex jusqu'ici. Tout y est : le flow et la voix caractéristique de 2Mex ; les délires d'une composition riche, entraînante et surprenante ; le savoir-faire des musiciens pour les exécuter avec maestria. Que dire de plus lorsque plus de huit minutes d'un morceau semblent passer comme un interlude, à la vitesse du son?

Lorsqu'en mai 2007 la première moitié de l'album est enregistrée et nommée "The Patience EP", les quelques auditeurs curieux ont tôt fait de sentir le potentiel prometteur des Look Daggers, capables de proposer des pièces de la force d'un 'Before You Say No'. La souffrance que 2Mex véhicule dans ses textes, celle que l'intitulé de l'album invoque au côté d'une classe exigée, ressemble trait pour trait à celle qu'a générée l'attente de cet album : un mal plus proche d'un tourment jouissif une fois évacué que d'un espoir une nouvelle fois trompé.

"Suffer In Style" est sans conteste ce qui est arrivé de mieux à 2Mex dans sa carrière. Outre le travail accompli au côté d'un musicien au talent intarissable, outre la nouveauté que suscite cet apport d'un groupe de musiciens pour composer chacune des pulsations éminemment funky de l'album, l'aventure Look Daggers a permis à 2Mex de se révéler sous un jour nouveau. A la manière d'un Busdriver et de son "RoadkillOvercoat", il a trouvé la formule qui lui correspondait le mieux. Peut-être avec plus de caractère, même, car "Suffer In Style" s'impose comme l'un des tout meilleurs LP's sortis du sérail de cet underground californien que l'on juge souvent incapable de générer des disques dignes de s'inscrire comme des étapes incontournables.

Il y a presque une décennie, 2Mex posait les premiers jalons de son cheminement musical aux côtés de Mum's The Word sous l'alias The Mind Clouders. Le très bon "Fake It Until You Make It" était alors le premier véritable espace d'expression du rappeur chicano. En 2009, les Look Daggers ont révélé une nouvelle zone à reconnaître et avec laquelle il apparaît indispensable de se familiariser. Gageons que 2Mex n'en restera sûrement pas là dans sa collaboration avec un ensemble live.

Si l'on ne peut aujourd'hui être certain que "Suffer In Style" aura un impact déterminant sur ce qui est amené à sortir des sous-sols californiens par la suite, on ne peut douter que l'album aura eu un impact majeur sur la carrière de 2Mex en transformant totalement ses aspirations musicales et ce sur quoi il est amené à travailler à l'avenir. Pour le plus grand plaisir de ceux qui attendaient ça depuis des années.

Par Newton

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 13:45

http://www.swaggafrenchy.com/wp-content/uploads/2010/03/Nas-Damian-Marley-Distant-Relatives.jpg

Note :

http://www.nasindependenceday.com

http://www.myspace.com/nas

http://www.damianmarleymusic.com

http://www.myspace.com/damianmarley

http://www.myspace.com/distantrelatives

Origine du Groupe : North America , Jamaica
Style : Rap Fusion , Reggae , Ragga , Hip Hop
Sortie : 2010
Tracklist :
01 - As We Enter
02 - Tribal War (Featuring K'naan)
03 - Strong Will Continue
04 - Leaders (Featuring Stephen Marley)
05 - Friends
06 - Count Your Blessings
07 - Dispear
08 - Land Of Promise (Featuring Dennis Brown)
09 - In His Own Words (Featuring Stephen Marley)
10 - Nah Mean
11 - Patience
12 - My Generation (Featuring Joss Stone & Lil Wayne)
13 - Africa Must Wake Up (Featuring K'naan)

00000000000000DOWNLOAD

From Wikipedia :

Lancement du projet :

Le 8 février 2009 aux Grammy Awards , Nas annonce à des journalistes de MTV qu'il travaille actuellement sur un album en collaboration avec Damian Marley. Il déclare qu'ils projettent grâce à cet album de construire des écoles en Afrique.[2]

De son côté, Damian Marley déclare dans Rolling Stone que l'album est un mélange des deux univers du rap et du reggae et qu'il pourrait servir à construire des écoles au Congo. Marley présente cet album comme un "album de charité" mais un album qu'on peut écouter dans sa voiture.
À l'origine, le projet ne devait être qu'un EP de quelques titres et seulement destiné au continent africain.

Production et enregistrement :

Nas et Damian Marley débutent l'enregistrement en 2008, avec des sessions à Los Angeles et Miami. La majeure partie de l'album est produite par Damian Marley et son frère, Stephen. Nas prévoyait également de collaborer avec d'autres producteurs tels que Large Professor, The Alchemist, Jonathan "JR" Rotem et DJ Khalil. Au niveau des collaborations, les artistes ont fait appel à Stevie Wonder, K'Naan, Joss Stone, Erykah Badu, Snoop Dogg et même Bob Marley, le père de Damian...

 

Date Tournée 2010 :

21 May 2010 20:00
Arcata Community Center ARCATA, California, US  
22 May 2010 20:00
Cuthbert Amphitheater EUGENE, Oregon , US  
23 May 2010 20:00
Showbox SoDo SEATTLE, Washington, US  
25 May 2010 20:00
Fox Theater OAKLAND, California, US  
26 May 2010 20:00
UCSB SANTA BARBARA, California, US  
28 May 2010 20:00
Wiltern Theater LOS ANGELES, California, US  
29 May 2010 20:00
The Joint Las Vegas, Nevada , US  
30 May 2010 20:00
Open Sky Theater - Harra’s Rincon VALLEY CENTER, California, US  
31 May 2010 20:00
JazzReggaefest - UCLA Intramural Field LOS ANGELES, California, US  
2 Jun 2010 20:00
Paolo Soleri Amphitheatre SANTA FE, New Mexico, US  
8 Jun 2010 20:00
WareHouse Live Houston, Texas , US  
9 Jun 2010 20:00
Stubb’s Waller Creek Amphitheater AUSTIN, Texas , US  
11 Jun 2010 20:00
Bonnaroo Music Festival Manchester, Tennessee, US  
12 Jun 2010 20:00
The Tabernacle ATLANTA, Georgia , US  
13 Jun 2010 20:00
House of Blues ORLANDO, Florida , US  
27 Jun 2010 20:00
Couleur Cafe Festival Brussels, BE  
28 Jun 2010 20:00
Paris Hip Hop Festival Paris, FR  
1 Jul 2010 20:00
Hovefestival Arendal, NO  
3 Jul 2010 20:00
Summerjam Cologne, DE  
4 Jul 2010 20:00
Heineken Open’er Festival Gdynia, PL  
6 Jul 2010 20:00
Vega Copenhagen, DK  
7 Jul 2010 20:00
Hiltsfred Festival Hiltsfred, SE  
9 Jul 2010 20:00
Openair Frauenfeld Frauenfeld, CH  
11 Jul 2010 20:00
North Sea Jazz Rotterdam, Noord-Holl, NL  
13 Jul 2010 20:00
Stadtpark Hamburg, Hamburg , DE  
14 Jul 2010 20:00
Tollwood Festival Munich, DE  
17 Jul 2010 20:00
Tripod Dublin, Dublin , IE  
23 Jul 2010 20:00
Splash Festival Gräfenhainichen, DE  
31 Jul 2010 20:00
Williamsburg Waterfront BROOKLYN, New York , US  
1 Aug 2010 20:00
Gathering of the Vibes Bridgeport, Connecticu, US  
14 Aug 2010 20:00
Mile High Music Festival Commerce City, Colorado , US

 



As We Enter - Distant Relatives

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