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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 12:45


A Thousand True Stories, le dernier CD de Silje Nergaard est sorti le 9 février. Les mélodies sont comme à l'habitude signée de l'artiste qui a su construire son propre univers musical entre jazz et pop. Régulièrement saluée par la critique, elle est devenue au fil des années l'une des artistes les plus populaires de Norvège.
Les musiques sont toutes signées par leur interprète et les paroles sont pour l’essentiel de son complice écossais Mike McGurk. La voix est accompagnée par les musiciens habituels de l'artiste et par les cordes du Metropole Orchestra dirigé par Vince Mendoza. Cet ensemble néerlandais considéré comme l’un des plus importants dans l’univers du jazz et de la pop était déjà présent sur l'album précédent (Darkness of Blue, 2007). Née en 1966, Silje Nergaard est souvent comparée à des artistes comme Diana Krall ou Norah Jones. Références de renom certes, mais en composant ses propres mélodies, l’artiste norvégienne se distingue de ses deux consœurs. Elle a ainsi développé au fil des années un univers musical très personnel aux confluents du jazz et de la pop.

Pat Metheny lance sa carrière...
Issue d’une famille de musiciens amateurs avec un père qui joue de la guitare et une mère chanteuse, Silje Nergaard fut entourée par la musique dès son enfance. Pendant son adolescence, elle s'intéresse tout particulièrement au travail d'interprètes-compositeurs comme Joni Mitchell ou Al Jarreau. A l'âge de 16 ans, sa prestation lors d'une jamsession au Festival de jazz de Molde est remarquée par la critique. Trois ans plus tard, elle s'installe à Oslo où elle enregistre ses premières démos et fait sans résultats la tournée des producteurs. C'est à Londres que sa carrière va basculer grâce à l'entremise de Pat Metheny à qui la jeune femme a adressé une cassette. Séduit par ses compositions, il lui présente Richard Niles qui crée pour elle un label et produit son premier album Tell Me Where You're Going (1990). Elle reste quatre ans en Angleterre et enregistre deux autres albums avant de rejoindre la Norvège au milieu des années 90. Après un long break et la naissance de son premier enfant, elle revient sur le devant de la scène en 2000 avec un album de reprises intitulé Port of Call. Le succès est au rendez-vous. Un an plus tard, le superbe At first light construit autour de ses propres compositions suivra. La capacité de l’artiste à développer des ambiances intimes y excelle comme dans Let There Be Love, Be Still My Heart ou dans son interprétation du classique Two Sleepy People. Prix Spellemann 2003, Silje Nergaard est aujourd'hui très populaire en Norvège et ses albums, régulièrement classés en tête des ventes, rencontrent un large public.
Thierry GUENIN
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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 13:09
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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 18:30
Bizarrement, ce sont les albums les plus anciens qui paraissent les plus actuels, preuve en est avec celui-ci. "Blue eminence" est superbe, et la mélodie doublée à la basse sur des arpèges de guitare sèche procure le plus bel effet! "St Michel Bango" ouvre l'album sur une note non-chalante d'une discussion entre la guitare, qui fait un peu sa maligne, et un saxophone qui ne se laisse pas intimider, encouragé par quelques échos d'orgue... Le très français "Gougougne" (pendant lequel on s'attend à voir surgir Demis Roussos qui heureusement n'arrive jamais) contraste avec la piste suivante, "Seven hope" qui sonne très "black" américain (générique d'une série policière dans laquelle le chef serait noir et fumerait le cigare...). La prise de son de "Your Thing" est surprenante : on croirait que les guitaristes, batteur et saxo jouent sur un autre morceau (piano et basse) qu'ils écouteraient sur un magnétophone mono un peu étouffé... Mais ça donne un effet plaisant, avec toujours cette stéréo parfaite. "Zakatak" est mon préféré sur cet album, cet arrangement avc le piano est intelligent. Si tous les morceaux ne sont pas signés Rolland/Pierric, on sent néanmoins qu'il y avait une grande convergence musicale entre les musiciens.
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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 15:45
 



Jazz vocalist Tine Bruhn's debut album “Entranced” is a welcoming blend of mellow, yet groove-based originals, two contemporary pieces by Joshua Redman with Tine's lyrics, songs by McCoy Tyner and Djavan, and a Swedish folk song arranged as a jazz waltz. The CD features Maurice Brown (trumpet) on two of the tracks, Daniela Schächter (piano), Marco Panascia (bass), Greg Hutchinson (drums). Tine Bruhn moved to New York City in 2001 after having graduated from Berklee College of Music in Boston. She quickly became part of New York’s jazz scene as she started singing at “Kavehaz” and has since performed at some of the city’s best music venues including “The Jazz Standard”, “The Cutting Room” and “55 Bar”. Once a month Tine and her group of outstanding musicians perform at the well-known jazz club “Zinc Bar” in downtown Manhattan. Born in 1978, Tine grew up belonging to the Danish minority in Flensburg, Germany. At the age of 15 she founded the a cappella group “Kvart I Fire” which gained high recognition in Denmark and Germany, especially after its release of the CD “Go 4 it” in 1996. The group kept an average of 3 performances a week during their high school years and they were requested at many official functions as well as private parties. Additionally Tine sang in classical choirs including the highly renowned semi-professional youth choir “Landes Jugend Chor Schleswig Holstein” and “Jugend Kammer Chor Flensburg”. Around that time she discovered her passion for jazz and started getting solo gigs. In Boston she continued performing in a cappella settings, one of them being the “Vocal Jazz Ensemble” under the direction of Sharon Broadley-Martin, a Vox One member. She studied with Sheryl Bentyne (Manhattan Transfer), Walter Beasley, recording artist, Richard Evans, Grammy award winning arranger, and legendary scat educator Bob Stoloff. In April 2009 the Tine Bruhn Quartet was on tour in Europe where they played at sold out venues such as “B-Flat” in Berlin. A follow up tour is being planned for the Summer of 2010 with a focus on jazz festivals. Tine Bruhn's music is getting played on the following radio stations: AnimaJazz 91.6 FM, Italy AccuJazz Chicago Women Of Substance (www.live365.com) Kanal Jazz France www.purejazzradio.com and others.
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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 13:57




Kenny Burrell est sans conteste le meilleur guitariste pour débuter une collection de jazzmen de la guitare. Et son album le plus représentatif, le plus abouti aussi, reste certainement Midnight Blue, enregistré en 1963 pour Blue Note, en compagnie de Stanley Turrentine et Ray Barretto notamment: il y est question de blues et les sept morceaux peuvent s'écouter indéfiniment. On peut également se procurer un album emblématique, enregistré en quintet pour Prestige en 1957, sous le nom de... Kenny Burrell. Egalement pour Prestige, l'album Soul Call est en 1964 une belle synthèse du style faussement relax du grand guitariste. Pour aller plus loin, un guitariste moins connu, au jeu assez inspiré par le blues, dont le parcours aurait pu être similaire, était LES SPANN, qui n'a enregistré qu'un seul album, pour Jazzland, en 1960. Il était aussi flûtiste, et a joué comme Burrell avec Dizzy Gillespie, mais aussi avec Quincy Jones et Johnny Hodges.

Francois Massarelli

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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 15:57


La quintessence du hard bop
par Bert Noglik

Cet album recèle en lui toute la quintessence du hard bop : la musique est puissante, marquée par les racines afro-américaines du jazz et pourtant étonnamment moderne pour son temps, flirtant avec le blues, le funk et la soul, loin de la suavité du cool jazz qu’on jouait alors sur la côte Est des Etats-Unis. C’est en 1954 qu’Art Blakey forme un groupe au nom programmatique : « The Jazz Messengers ». Il rassemble des musiciens de haut vol comme Horace Silver, Kenny Dorham, Clifford Brown et Hank Mobley, et connaît une rapide popularité.



Après une descente aux enfers en 1957 – où la drogue et la désorganisation plongent la troupe dans la torpeur – Benny Golson reprend les choses en main. Sous sa direction, l’ensemble d’Art Blakey recouvre une étonnante santé. Benny Golson a amené trois musiciens de Philadelphie : Lee Morgan, Bobby Timmons et Jymie Merritt. Avec ce changement de têtes et un répertoire revisité, les Jazz Messengers prennent un nouveau départ, font œuvre de synergie, éliminent tous les éléments musicaux superflus et dopent la dynamique du groupe. Les compositions de Benny Golson, « Are You Real ? », « Along Came Betty » et surtout « Blues March », devenues des standards, font désormais figure de signature musicale du groupe. Le disque, qui circule d’abord sous le titre « Art Blakey And The Jazz Messengers », poursuit sa carrière sous le nom de « Moanin’ ».
La popularité du titre éponyme de Bobby Timmons en fait l’« hymne du hard bop » incontesté. En symbiose avec les deux instruments à vent qui dialoguent l’un avec l’autre, la section rythmique invite parfois littéralement à une marche, offrant au quintette un espace créatif dans un petit format certes standardisé, mais qui, par là même, ouvre le champ à des solos concentrés et inspirés. « The Drum Thunder Suite » de Benny Golson plante un cadre propice au jeu afro-américain de Blakey, qui ne craint pas les effets orchestraux fulminants. Chacun des morceaux et des arrangements s’inscrit dans le ton général du disque : une production très structurée qui préserve un espace de spontanéité et produit une immédiateté saisissante.



Dans ces compositions originales et sans fioritures portées par de fortes personnalités et par les solos, les contrastes, l’impétuosité, la précision de l’architecture, l’intensité du jeu donnent un ensemble musical équilibré. Selon Art Blakey lui-même, la composition du groupe pour cet album, de même que le sextette formé ensuite avec Freddie Hubbard, Curtis Fuller et Wayne Shorter est l’une de ses formations les plus achevées. Dans l’histoire des « Jazz Messengers », longue de 36 ans, « Moanin’ » fait réellement figure de manifeste musical.

Texte : Bert Noglik


Art Blakey and the Jazz Messengers
Moanin’
Blue Note Records
RVG Edition 7243 4 95324 2 7
Lee Morgan – trompète
Benny Golson – saxophone ténor
Bobby Timmons – piano
Jymie Merritt – contrebasse
Art Blakey – percussions
Enregistré le 30 octobre 1958

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DISCOGRAPHIE

 

 

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15 février 2009 7 15 /02 /février /2009 12:44
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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 13:27
http://www.myspace.com/ulfwakenius

ACT est une grand famille qui regroupe essentiellement des musiciens européens adeptes d’une certaine originalité dans l’écriture mais qui aiment y mêler des hommages à des artistes ou courants musicaux qui les ont touchés. Il existe bel et bien un style ACT, un travail éditorial riche et intéressant. Celui-ci ne se limite pas à un genre précis, mais propos par exemple des disques assez proches du classique, du rock, de la variété, et parfois des musiques du monde ou du groove.

Parmi les succès révélés par ce label allemand qui ne semble inépuisable (ce qui est encourageant alors que le marché du disque est présenté par beaucoup comme critique), l’un des plus beaux est sans doute le trio d’Esbjörn Svensson, que l’on ne présente plus, avec les différents enregistrements à succès dont il aura su tirer profit lors de ses nombreux concerts.

Cette réussite ne se suffisant pas à elle-même, Ulf Wakenius décide alors de reprendre la musique d’Esbjörn Svensson sur un disque regroupant les thèmes-phares du compositeur. On retrouve ainsi, avec une émotion intacte, « Elevation Of Love », un des titres les plus marquants du pianiste, « When God Created The Coffee-Break » ou « Seven Days Of Falling ». Même si cette dernière reprise reste proche de l’original (comme d’ailleurs la plupart des titres de l’album), elle réserve une surprise inattendue en la personne de Till Brönner, trompettiste au son très feutré, proche de celui de Paolo Fresu ou Erik Truffaz (...)


Discographie :

 - Love is Real: Ulf Wakenius Plays the Music of Esbjorn Svensson (2008)
 - Notes from the Heart (2005) 
 - Tokyo Blue (2004)
 - Forever You (2004)
 - Live/Burns (2000)

DOWNLOAD : ALBUM : Ulf Wakenius - Love is real (2008)



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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 23:09
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6 février 2008 3 06 /02 /février /2008 21:40
http://www.thebadplus.com
The-Bad-Plus.jpgThe Bad plus est un trio de jazz expérimental américain .
Composant des musiques détonnantes oscillant entre calme rigoureusement et savament orchestrer , jusqu'à l'explosion de sons rapide et lourd , nous raprochant parfois à la limite du free-jazz .
Le pianiste Ethan Iverson, le contrebassiste Reid Anderson et le batteur David King , jouent une musique sans faille ou les trois instruments s'harmonisent à la perfection .
The Bad Plus réussi l'exploit d'arranger sonorités jazz tirant sur les rythmes rock avec un soupçon d'electronique , ce qui rend les mélopées de ce groupe enivrante jusqu'a la transe musicale .
Un groupe à découvrir absolument .

Discographie :
  • The Bad Plus (2001 - Fresh Sound) – aussi connu sous le nom de « Motel »
  • bootleg autorisé : concert de New York le 12/16/01 (2002
  • These are the Vistas (2003 - Epic)
  • Give (2004)
  • Blunt Object : Live In Tokyo (2005 - BMG)
  • Suspicious Activity ? (2005 - Sony BMG)
  • PROG (2007 - Emarcy)
Download
( Click Right "as save as" )

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