Attention ! Un nouveau Tony Allen tout chaud atterrit sur la platine et oh, surprise ! C'est sur le label de Damon Albarn (Blur, Gorillaz), né d'un partenariat avec le disquaire londonien Honest Jons, que le vétéran du groove nigérian ressort ses quinze bras et ses dix-huit pieds. Allen, l'alien du rythme, a beau avoir plusieurs décennies de musique derrière lui, sur cet album enregistré à Lagos, il sonne comme jamais. Les générations d'artiste du cru se croisent, du légendaire Fatai Rolling Dollar, qui donne de la voix sur quatre titres, jusqu'au jeune Omololu Ogunleye et à la belle apparition de la chanteuse yoruba Yinka Davies. Classique mais efficace, Lagos No Shaking n'est pas à ranger dans la catégorie OVNI, mais plutôt "bonne vieille galette". per Arnaud Cabanne permalink
Red Hot + Riot (a.k.a. Red Hot + Riot: The Music and Spirit of Fela Kuti) is the fourteenth in a series of music compilation projects from the Red Hot Organization to be used as a fundraising tool for AIDS awareness efforts. The album, which takes inspiration from the late Nigerian musician Fela Kuti, was released by MCA on October 15, 2002 and featured more than three dozen artists on a score of tracks. It is the fifth overall album in the series to focus chiefly on the work of a single composer or musician, following tributes honoring the works of Cole Porter (Red Hot + Blue), Antonio Carlos Jobim (Red Hot + Rio), George Gershwin (Red Hot + Rhapsody: The Gershwin Groove), and Duke Ellington (Red Hot + Indigo). permalink
Rien qu'en lisant leur patronyme, et en voyant la pochette au design et aux messages colorés un poil clichés (Don't be no slave, Free your mind !, Monkey see monkey do !) on sait d'emblée de quoi ça parle. Akoya Afrobeat est un orchestre afrobeat qui a la particularité d'être composé de musiciens enrôlés à travers quatre continents. Troisième année d'existence pour ce combo qui sonne très roots, n'excluant pas une remarquable synergie entre ses membres qui semblent entrer communément en transe sur ces longues plages et phases d'improvisation. Avec quatre pistes sur six qui dépassent les douze minutes, ce qui est loin d'être rare dans l'afrobeat, on a tout le temps d'en apprécier les subtilités, de découvrir de nouveaux détails au fur et à mesure, et de suivre leur développement pendant que la fièvre monte! Ouverture tribale pour dire bonjour-tout-va-bien (Awa L'Akõya), solos de saxo (Jé Jé L'Aiyé), safari speed jazz avec chœurs qui s'emballent (B.F.B.F (Panama)), funk cuivré ensoleillé (Fela Dey)... Au final, un deuxième album bien pris en main par le leader et chanteur Kalete, qui a joué et enregistré avec LE père fondateur du genre Fela Kuti. On reconnaît d'ailleurs sans mal les influences orchestrales empruntées à la famille Kuti, avec un peu moins de charisme, mais des faux airs vocaux de James Brown pour compenser! permalink
Les canadiens du Soul Jazz Orchestra ou les Yankees Antibalas et Budos Band l’ont déjà prouvé depuis un moment : pas besoin d’être né ni de vivre dans la misère et sous le soleil de plomb africain pour jouer un afro-beat-jazz-soul-funk qui tienne la route sans faire office de sous-produit où l’on retrouve vaguement le goût de l’original mais dans lequel il manquera toujours le mojo décisif. Nomo vient confirmer cette tendance des cliques de blancs-becs qui peuvent assimiler les grooves africains et les incorporer sans difficulté à leur feeling urbain. S’approprier Fela, JamesBrown, Mulatu, Shelly Manne et les fondre sur le bitume suffoquant de leur ville occidentale. Car c’est bien de ça dont il s’agit : de ces villes qui grouillent de musiques métissées, de riffs de cuivres cinématiques qui nous emmènent dans une ruelle qui sent le traquenard, de pulsations tribales qui font pousser les bracelets de cheville en coquillage, de trompettes envoûtantes qui mettent en transe aidés des cliquetis d’instruments tribaux. New-York, Lagos, Londres, Addis-Abeba, on les sent toutes sans en saisir vraiment aucune. On les traverse toutes sans s’y arrêter, parfois on est même dans plusieurs en même temps. A la limite du jet-lag comateux. Invisible Cities, Les Villes Invisibles…un truc encore plus difficile à trouver que les mondes Engloutis ou que les Cités d’Or. Et l’on dira une évidence en signalant que ce genre de troupeau d’excités prend sans doute une dimension plus furieuse sur scène. permalink
The Daktaris fut fondé par les producteurs Desco Phillipe Lehman & Gabriel Roth. Le reste de la formation vient d'anciens membres des The Soul Providers & du futur groupe Antibalas. Seul album des Daktaris : Soul Explosion est sorti une année après la mort de Fela Anikulapo Kuti. Rendant hommage au maître, on y trouve une reprise de Fela Kuti « Upside Down » & une de James Brown « Give it up turnit loose ». On est donc loin d'une originalité débridée, plutôt d'un hommage classique & court (4 mn en moyenne) à Fela, dommage.
The Daktari was founded by producers Desco Phillipe Lehman & Gabriel Roth. The rest of the training is former members of The Soul Providers & Future group Antibalas. Only album Daktari: Soul Explosion was released a year after the death of Fela Anikulapo Kuti. Paying tribute to the master, there is a resumption of Fela Kuti "Upside Down" and one of James Brown "Give it up Turn Loose". It is therefore far from an unbridled originality, rather a tribute classic & short (4 minutes on average) to Fela, too bad. permalink
Amayo’s fu-arkist-ra est un groupe d’afro beat, unique en son genre, basé à Willamsburg Brooklyn et fondé par Amayo, chanteur, percussioniste et compositeur du fameux Antibalas afrobeat Orchestra. Amayo partage sa vie entre la musique et le kung Fu. Sa musique est le résultat d’une combinaison improbable entre les rythmes de la traditionnelle danse du Lion Chinoise, véritable démonstration de danse et d’art martial et l’afro beat nigérian. Cela donne un nouveau style qu’il appelle le FU-Afrobeat : une fusion entre les rythmes africains traditionnels, et ceux issus de cette fameuse danse du lion, le funk et le jazz. Une fusion des musiques mais aussi des spiritualités, celle de l’Afrique et celle des Arts Martiaux Orientaux. permalink
http://www.planete-aurora.com/fr-seun/a.php http://www.myspace.com/seunkuti Vous l'aurez peut être remarquer mais c'est le retour de la musique Afrobeat qui marche très fort en ce moment , et c'est pas moi qui irai m'en plaindre ! Alors quand j'entend prononcer "Kuti" , je pense a "Fela Kuti" le créateur rebel de se style musical magnifique ! Et bien le petit dernier des fils du grand Fela , vient raviver la flamme de la " Weapon Music Afrobeat " avec tout bonnement le légendaire groupe Egypt 80 , sur un ton toujours aussi réfléchi et rageur , Seun et son orchestre nous emmène dans les sonorités de l'Afrobeat de très grande qualité ! Alors que dire , écouter , danser c'est du gros gros gros son , Seun dans la pure tradition distille le style hypnotique du genre et en rajoute , avec des sons métisser fusionnant avec la basse reggae ou encore des rythmes plus créole ; bref des petits plus en veux tu en voila qui rendent d'hors est déjà cet album comme incontournable ! Merci Seun Kuti & !!! Le combat continu mon corps et mon esprit seront toujours à vos cotés !
"Freedom No Go Die" voilà des artistes engagés !! Et c'est bien pour ça que je ne pouvais pas passer outre cet excellent album de nos amis du Souljazz Orchestra . Dans la plus pure tradition de l'Afrobeat , le Souljazz distille ses messages de résistance , ses questions au peuple et à la junte gouvernemental !! L'Afrobeat n'est pas mort avec Fela Kuti loin de la , et c'est pour notre plus grand bohneur !! Hey Mista President ...!!! Le quintetette d'Ottawa distille une musique florissante empreintant parfois au jazz , funk et même à la salsa ses sonorités pour nous faire bouger les hanches la tête , tout le corps frénétiquement !! The Souljazz Orchestra à écouter , réécouter en dansant bien entendu !!! BIG UP !!!