Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 12:30

 
L'esprit des ancêtres africains souffle sur ce nouvel album du pianiste cubain Omar Sosa. Certes, son jazz s'est toujours enraciné dans le versant le plus nègre et le plus vaudou des musiques de son île natale, car il est initié aux tambours de la santería et à leur mysticisme hérité des anciens esclaves noirs. Mais cette fois, il invite une chanteuse malienne (Mamani Keita) et un vocaliste sénégalais (Mola Sylla), aux côtés d'un flûtiste peul (Ali Wagué), d'un joueur de kora (Ali Boulo Santo) et d'un percussionniste mandingue (Baba Sissoko). Ces apports exogènes arrivent comme de lointaines réminiscences reliées entre elles par les couleurs plutôt jazzy du piano de Sosa avec, à ses côtés, la trompette de Stéphane Belmondo. L'ambiance générale est à la douceur médita­tive, quitte à ce que se dilue parfois la fougue swingante à laquelle Sosa nous avait habitués.
permalink

Note :
Partager cet article
Repost0

commentaires